dimanche 18 octobre 2009

La dernière personne à m'avoir vu vivant, c'est Marie.
Je l'ai quittée le mercredi 7 octobre, à 9:32, et je suis parti pour Vienne.
Alors le voyage ne s'est pas trop mal passé (et j'ai l'impression que c'est là que je vais commencer à vous faire chier, à vous raconter les histoires hyper dans les détails, avec peut être certains qui ne seront pas forcément utiles).
Alors, le train de Bourg à Genève, c'était pas trop mal, bon faut dire qu'avec Marie la soirée avant de partir, on avait pas dormi. Alors du coup je me suis vite fait endormi dans le train, sauf que j'étais du mauvais côté du train, du coup j'avais grave le soleil dans la gueule, sauf que j'étais tellement fatigué que j'avais la flemme de changer de place, vous voyez comment ça fait des fois, hein? Donc voilà, je suis arrivé à la gare de Genève, j'ai du prendre la navette vite fait jusqu'à l'aéroport, et là, on avait prévu gros. C'était un coup digne de maman, je suis arrivé à l'aéroport avec style deux heures d'avance, enfin, au moins une heure avant le début du check-in, du coup je me suis fait chier, j'ai attendu sur une chaise, je me suis endormi sur cette chaise, et à coté de moi, il y avait des suisses allemands. Et alors après c'était chiant, mon avion allait avoir un peu plus d'une heure de retard, du coup j'ai du encore attendre pour des heures et des heures (enfin pas exactement, mais c'est ce que ça a semblé).
Donc voilà, j'ai finalement pu aller enregistrer mes bagages, mais j'avais fait une connerie déjà. En achetant mon billet, j'ai bien fait attention de réserver deux bagages en soute, mais ce que je n'ai pas vu, c'est qu'il y avait aussi une limite de poids (modulable bien entendu, mais voyageurs avec Easyjet, faites bien attention en achetant vos billets). Donc du coups moi, mes bagages avaient style je sais plus combien de kilos de trop, peut être huit, oui, huit, car c'était 20 francs suisses par kilo supplémentaire, j'ai donc du payer 160 francs suisses, simplement pour pouvoir emmener ma large garde robe avec moi.
Donc, ça c'était trop nul, et après c'était un peu pareil, attendre, attendre, attendre; donc, voilà j'embarque, le vol se passe bien, et là, j'atterris à Budapest. Alors ça ça me faisait un peu flipper, de me retrouver dans un aéroport inconnu, dans une langue complétement inconnue, mais finalement ça s'est bien passé. L'aéroport était tout petit, alors c'était facile, et alors je suis allé voir le bureaux des informations, et j'avais trop honte de devoir m'adresser au type en anglais, et en fait c'est lui qui m'a parlé en anglais le premier. Alors, pour rejoindre la gare et mon train pour Vienne, je devais d'abord prendre un train (style RER) et ensuite un bus. et alors ça, ça s'est super bien passé, je pensais que ça allait être plus difficile, mas en fait c'était cool. Alors, j'ai réussi à prendre le bon train, dans la bonne direction, à descendre au bon arrêt (Alors que pour être franc, c'était pas super bien indiqué), et ensuite, je sais pas ce qui s'est passé, il y a eu une sorte de bug dans la matrice. C'est au niveau du temps qu'il s'est passé un truc bizarre, je saurais pas vous dire quoi, enfin; je croyais que j'allais pas avoir assez de temps pour pendre le premier train pour Vienne, alors je me suis dit que je ferais mieux de prendre mon temps, d'y aller à pied; et après, ma montre affichait pas la même heure que les horloges de la ville ou un truc comme ça, je me souviens plus. Mais pour faire court, en sortant du petit train, je me suis dit que j'allais marcher, alors j'ai marché un peu, et c'était bien, les trams à l'ancienne, les routes un peu cabossées, enfin, ça sentait bien l'ex-URSS; et ça ça m'a plu, car c'est un truc en Europe que j'aime bien. Donc, voilà, je marche, je marche dans une grande rue de Ville, c'est un peu joli, mais je suis super chargé, alors finalement je décide de prendre le bus (et aussi à cause du bug temporel). Donc voilà hein, le bus je monte dedans à l'arrache, ou à la rache, je ne sais pas; et j'avais prévu mon excuse de touriste si il le fallait, donc voilà. Je suis sur un bus qui, je crois, va dans la bonne direction, je regarde bien dehors et tout, je regarde aussi le petit plan que le mec du guichet m'avait donné. Au bon d'un moment un homme saoul vient me dire des choses saoules, je lui dit en français "Je suis désolé mec, mais je comprends rien de ce que tu me dis", alors lui il marmonne des choses en Hongrois vraisemblablement, et alors là, miracle, la fille assise en face de moi dans le bus me dit, dans un français parfait "Que cherchez-vous monsieur", "La gare" m'empressais-je de lui répondre, et c'est alors que celle ci m'indique que nous sommes arrivés (ce qui correspondait à mes prévisions). Alors mon périple à travers la ville inconnue, dans une langue inconnue arrive bientôt à sa fin, et tout s'est bien passé.
Donc voilà, j'arrive à la gare, et là, encore un truc bizarre temporel, je croyais que j'allais devoir acheter mon billet vrai vite, et en fait j'ai grave de temps, enfin, encore un truc trop bizarre. Mais, je trouve pas le guichet pour acheter mon billet, je me dis tant pis, je vais me poser, je le prendrai dans le train. Alors je trouve vite mon train dans la gare inconnue (oh oui, il y avait beaucoup de choses inconnues, et ça, ça me faisait très peur), je monte dedans, il est plutôt vachement confortable, la deuxième classe est bien mieux que la première classe française.
C'était un de ces trains avec des compartiments, vous savez, ceux qui ont un couloir d'un coté, et des compartiments de l'autre coté, sauf que là, dans chaque compartiment, au lieu d'y avoir huit sièges comme en France, il y en avait que six, du coup, l'autre fille du compartiment et moi, on avait vachement de place, bien que je sois chargé comme une mule. Donc je lui ai bien demandé si c'était le train pour Vienne, elle m'a dit oui. Cool. Donc voilà, on est partis, je me suis dit que je voulais regarder un peu le paysage. Alors depuis le train, en ville c'était pas trop laid, c'était même plutôt joli, et même en campagne après c'était joli. Par contre, Charlotte, tu devineras jamais ce dont j'ai vu DEUX dans Budapest et UN autre quelque part en Hongrie.
Donc voilà, je regarde dehors, c'est joli, maiss il commence à faire vraiment sombre alors que c'est vraiment pas tard, mais ça c'est un truc auquel j'avais pas pensé. En France, et en Autriche (et dans ce cas là, aussi en Hongrie), on est dans le même fuseau horaire, sauf que la Hongrie et l'Autriche, c'est vachement plus à l'est, du coup la nuit tombe vachement plus tôt, et le jour se lève aussi vachement plus tôt. Alors, j'ai pas pu regarder dehors longtemps, et après j'ai fait une petite sieste. Et alors on a enfin fini par arriver.
Auguste m'attendait sur le quai de la gare, on s'est jeté dans les bras l'un de l'autre, et si je n'avais pas eu un gros sac à dos, une valise à roulette mon saxophone en sac à ventre et un sac à main, ça aurait été vachement émouvant.
Et voici comment mon séjour a commencé.
§-)

1 commentaire:

  1. At last some news....and had you listened to your old mama some of the surprises wouldn't have been!
    Take Care
    xxxxxxxx

    RépondreSupprimer